J’ai eu la chance d’être sur le stand Fedora pendant l’open-source summit de Paris. C’était l’occasion de parler de traduction avec de nombreux utilisateurs et contributeurs.

Fedora est plutôt bien connu et l’avis globalement très positif, tant sur ses valeurs que sa stabilité. La qualité des traductions a également été indiqué comme étant bonne, bravo à tous les contributeurs directs ou indirects !

Les contributeurs ou producteurs de projets avec lesquels j’ai parlé de traduction partagent tous un besoin d’échange de la communauté des francophones afin de discuter nos traductions et faire évoluer notre vocabulaire. De Framasoft à Mozilla, en passant par Doudou Linux et GIMP, de nombreux cas d’utilisations ont été évoqués.

Les points que j’ai abordés sur l’age de pierre des traducteurs sont souvent partagés. Globalement il y a très peu de réutilisation de la mémoire collective des traducteurs, les outils sont très disparates, les contributeurs ont du mal à savoir où aller, les distributions du mal à trouver la bonne démarche avec les projets, et il n’existe presque aucun outil permettant de nous aider à piloter la qualité.

Le cas le plus incroyable : un utilisateur n’aimant pas avoir les erreurs de GCC en français, avait configuré tout son système en anglais et en conséquence des difficultés dans les autres applications, notamment les raccourcis de LibreOffice… Quel bonheur pour lui d’apprendre l’existence de « LC_ALL » ou des différentes variables disponibles dans le terminal (commande « locale ») ! Pour ceux l’ignorant, ça permet de définir la locale à utiliser par le logiciel et donc sa langue !

Merci à tous pour cette expérience pour mon premier salon !

Je reviendrai bientôt ici pour vous parler de quelques sujets et idées évoqués. Mais sachez collègues traducteurs que nous avons l’air d’être nombreux à partager les mêmes difficultés, et que peut-être que nous allons réussir à nous structurer et les résoudre progressivement !