Ouverture de la devroom par Tristant Nitot

Tristan Nitot déclare le lancement de la salle Décentralisation d’Internet nous parle des enjeux de la protection de la vie privée, en nous expliquant l’impact de la surveillance sur les citoyens, qui peuvent s’autocensurer de façon volontaire ou non.

L’exemple pris est l’accès à des articles Wikipédia sur des sujets sensibles aux états-unis, montrant une grande diminution de l’accès après les révélations de Snowden. Ça me rappel une situation avec des amis qui m’ont montré Siri, j’ai proposé en plaisantant de demander comment faire une bombe, je me suis presque fait arracher le téléphone des mains…

C’est la centralisation qui permet la surveillance, donc c’est par la décentralisation que nous parviendrons à construire une société ouverte.

La clef de cette présentation est contenue dans ce slogan :

NSA a brisé mon internet -> nous devons en créer un g/nouveau.

D’où vient la démarche de décentralisation d’internet ?

Il y a 17 ans, au lancement du FOSDEM, la focalisation était sur l’axe client, maintenant c’est sur le serveur qu’il faut se focaliser, d’où le lancement pour la première fois de cette salle. C’est le lancement, vous direz à vos petits-enfants : « J’y étais ! »

A-t-on une chance de gagner vs Datacenter & quantité de données ?

Tristan Nitot exprime ici plutôt de l’enthousiasme, l’architecture d’internet est déjà décentralisée, de plus les fabricants de téléphone créent des microprocesseurs surpuissants et très économes, l’orange Pi est à 7 € pour quad cœur à 1,2 GHz.

Comment diminuer la barrière à l’entrée ?

Cozy est extrêmement simple à prendre en main, ce n’est pas la seule façon de faire, ni la meilleure, mais c’est un progrès et est très accessibles.

Diaspora

Antoine Duparay (fla) présente deux catégories d’utilisateurs entre l’utilisation inconséquente de Facebook à l’abstinence complète par crainte. Entre les deux explique-t-il, il y a de la place, c’est ce que propose Diaspora*.

On y trouve les fonctionnalités de base, de recherche, de mise en page et de partage, mais privé par défaut, toutes les options de partages sont au plus bas. Pas de vrai prénom et nom de famille n’est requis, même le courriel n’est pas vérifié. L’outil est tellement respectueux de votre vie privée, qu’il est même possible d’y accéder via Tor.

Le présentateur évoque clairement l’arrivée de l’État Islamique en 2014, le porteur du projet précise que Diaspora* ne vise pas à être anti-États, mais de combattre la centralisation par les grands acteurs économiques. Diaspora* étant comme un serveur de messagerie, couper un serveur ne signifie pas qu’il ne peut pas apparaître à côté.

La version 0.6 offre une nouvelle mise en page et ergonomie, et des travaux de fonds ont été menés sur le cœur du logiciel, notamment sur le mécanisme de Fédération, travail fait en commun avec pluiseurs acteurs : Diaspora*, Friendica, Hubzilla/Redmatrix (en savoir plus.